Altho, le fabricant des chips Brets, construit une nouvelle usine près de Pontivy (56). Elle lui permettra à terme de doubler sa capacité de production. Nolwenn Weiler était l’invitée de Lucie Louâpre, dans l’émission Curiocité, sur Canal B, le 28 mars, pour présenter son enquête sur les conséquences environnementales de ce projet. 🥔
Quand l’usine tournera à plein régime pour transformer un total de 150 000 tonnes de pommes de terre, 350 000 m³ d’eau seront nécessaires chaque année. Une consommation considérable, alors que la Bretagne fait déjà face à des tensions hydriques.
La culture des pommes de terre est par ailleurs très gourmande en pesticides. Pour contrer le mildiou, un champignon qui attaque les feuilles et les tubercules, d’impressionnantes doses de fongicides sont pulvérisées, parfois plusieurs fois par semaine.
Sensibles à la question de l’emploi, les élus ont accordé une ristourne fiscale aux chipsiers français, Altho en tête, lors de la dernière loi de finances. L’Etat n’est pas seul à mettre la main au porte-monnaie, puisque l’entreprise contrôlée par Alain Glon a reçu 600 000 € de l’Union européenne et 400 000 € de la région Bretagne, pour construire sa nouvelle usine.